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En visite au Mali, John Dramani Mahama appelle au maintien de relations apaisées entre l’AES et la CEDEAO

Mis à jour le 9 mars 2025
Publié le 09/03/2025 à 2:00 , , , ,

Le président ghanéen John Dramani Mahama a effectué une visite de 24 heures, au Mali le samedi 8 mars 2025. À Bamako où il a été reçu par le général Assimi Goïta, il a plaidé pour une bonne relation entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Confédération des États du Sahel (AES).

 

 

Pour John Dramani Mahama, il était question de tenter de convaincre le Mali, ainsi que ses partenaires de la Confédération des États du Sahel (AES), de renouer avec la CEDEAO.

“Nous sommes frères et nous sommes appelés à vivre ensemble. C’est pourquoi, au nom du Ghana et en ma qualité de Président, nous prenons l’engagement de poursuivre notre appui à la Confédération et à travailler à renforcer les liens et les relations entre ces deux regroupements, la Confédération des États du Sahel (AES) et la CEDEAO, dans notre espace ouest-africain“, a-t-il déclaré.

 

Pour rappel entre 2020 et 2023 plusieurs coups d’État ont été perpétrés au Mali, Burkina Faso et au Niger. À la suite de ses évènements, la CEDEAO a imposé des sanctions économiques, avant de les lever.

Ces décisions ont provoqué le divorce entre ces trois pays, plus tard réunis au sein de l’AES et la CEDEAO.

Le 29 janvier 2025, ils ont officiellement quitté l’organisation sous-régionale, qu’ils accusent d’être influencée par des puissances étrangères.

Au sein de la CEDEAO, les dirigeants n’ont de cesse d’appeler leurs voisins maliens, burkinabé et nigériens à réintégrer le bloc ouest-africain.

 

LIRE AUSSI : CEDEAO-AES, du divorce à la méfiance

 

En déplacement récemment à Abidjan où il avait échangé avec le président ivoirien Alassane Ouattara, John Dramani Mahama avait fait cas de son espoir de revoir les pays de l’AES dans la CEDEAO.

Son homologue ivoirien avait plaidé auprès de lui pour intervenir en faveur d’un retour de ses pays.

Cette visite du président ghanéen peut-elle changer le cours de l’histoire en Afrique de l’Ouest ? La question reste posée.

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